Au secours, je culpabilise pour tout, sans cesse ! | Culpabilité, causes et solution
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« Je culpabilise, pour tout, tout le temps ! » Voilà que vous venez de mettre le doigt sur quelque chose sur une de vos mauvaises habitudes. Si vous vous sentez coupable sans cesse et à propos de tout, il y a évidemment un problème et on dirait que vous avez envie de le régler. Le problème avec la culpabilité, c’est que nous nous y trouvons victime, bourreau et juge ! Il y a de quoi s’y perdre. Alors oui, vous réalisez bien que vous endossez certainement des responsabilités qui ne sont pas les vôtres. Vous vous mettez sûrement beaucoup trop de pressions. Mais comment savoir si nous culpabilisons pour les bonnes raisons ? D’où vient ce sentiment de culpabilité qui se fait voir pour un oui ou pour un non ? Comment arrêter de culpabiliser pour tout, sans cesse ? Vous êtes au bon endroit, faisons-le point.
Je culpabilise, qu’est-ce que ça veut dire exactement ?
La culpabilité, un sentiment à différencier de celui de la honte
Tout d’abord, la culpabilité, le sentiment d’être coupable de quelque chose, est à différencier du sentiment de honte.
Se sentir honteux d’un acte que nous avons fait se développe à travers le regard de l’autre. Le sentiment de honte peut naître lorsqu’une habitude, un acte ou encore une opinion est confrontée au regard désapprobateur ou jugeant de quelqu’un d’extérieur.
À la différence de la honte, la culpabilité est un sentiment qui naît en nous, sans regard extérieur. Nous nous sentons coupable d’une trahison, d’un mensonge, de procrastiner. Et ce, même si personne d’autre n’est courant. Nous pouvons aussi nous sentir coupable de ne pas être assez présent pour quelqu’un, même si cette personne nous répète qu’il n’y a aucune raison de nous en vouloir. On se sent coupable et ça se passe à l’intérieur de nous.
Quand d’un côté, la culpabilité semble être plutôt un garde fou et n’a pas besoin de l’autre pour exister, la honte, elle, se vit à travers le regard d’autrui.
Je culpabilise pour me remettre en question
Les sentiments ont un rôle ! Même ceux que l’on décide fermement d’ignorer sont là pour une raison. Les sentiments que l’on pourrait qualifier de moins « pures », contrairement à la joie par exemple, nous indiquent souvent des failles, une faiblesse. Un truc à régler, en fait.
La culpabilité, elle aussi, sert à nous remettre en question. Nous avons inventé un mensonge pour sauver nos fesses ? Notre conscience ne nous laissera pas tranquilles. Un petit stress, un nœud à l’estomac suffiront pour nous pourrir la journée. Il est temps d’affronter, donc !
Je culpabilise pour tout, donc aussi pour ce qui ne m’appartient pas
Malheureusement, dues aux très nombreuses raisons qui peuvent mener quelqu’un au sentiment de culpabilité, nous nous rendons responsables de beaucoup trop de choses ! Et oui, entre la pression qu’on se met, certaines normes de société imposées, ou encore la peur de ne pas être aimé, il est très facile de culpabiliser, pour tout, tout le temps !
Pourtant, nous n’avons pas à en endosser les responsabilités qui ne nous appartiennent pas. Nous sommes maîtres de notre bonheur, de notre vie. Nous ne le sommes pas du bien-être des autres.
Un exemple tout simple : la rupture amoureuse. Lorsque nous mettons fin à une relation, nous culpabilisons. On s’en veut de faire du mal. Et puisque le rôle de la culpabilité est de nous remettre en question, on en vient à endosser cette responsabilité, on se sent coupable. Il nous est parfois impossible de faire la paix. Sauf que le bonheur des autres ne peut pas dépendre de nous. Dès lors, il arrive bien trop souvent qu’en amour, nous restions trop longtemps avec la mauvaise personne, par peur de lui faire du mal. Par peur d’un sentiment de culpabilité qui ne nous appartient pas.
Je culpabilise tout le temps, il est temps de faire la part des choses
Restons sur l’exemple de la rupture. Si après avoir rompu avec quelqu’un, vous ne parvenez pas à prendre le recul nécessaire pour avancer, que vous culpabilisez beaucoup trop et que cela vous bouffe, posez-vous des questions.
Si vous culpabilisez parce que vous avez causé de la peine à l’autre, arrêtez tout de suite. Rompre avec quelqu’un parce que la relation ne nous convient plus est sain. Et la douleur que nous avons pris le risque de causer à l’autre ne nous appartient pas. Se remettre de ce chagrin d’amour appartient à votre ex.
Nous avons la responsabilité de nous écouter, d’être honnêtes, respectueux. Il ne nous appartient pas de rendre les autres heureux, au détriment du nôtre.
Voilà que même en vous étant posé toutes les questions du monde, vous n’avez toujours pas la conscience tranquille. Demandez-vous sincèrement ce qu’il vous chiffonne. Vous sentez-vous coupable par ce que vous avez rompu de manière irrespectueuse ? Ou pour les mauvaises raisons ? Votre conscience vous parle. Écoutez-la !
Pourquoi je culpabilise pour tout, tout le temps ?
Je culpabilise facilement, à cause de certains traumatismes d’enfance
Une des premières raisons d’une culpabilité trop présente et oppressante remonte à l’enfance. La construction d’une pensée traumatisante a laissé des traces et nous pousse à nous excuser, sans cesse.
D’abord, lorsqu’on est enfant, on cherche à tout prix à se faire aimer de ses parents, de ses amis. C’est humain, c’est normal, ça fait aussi partie de notre construction. Seulement, pas encore tout à fait sûrs d’eux et en quête d’approbation et de regards fiers, les enfants ont vite l’impression qu’on ne les aime pas assez. Un parent qui travaille trop, la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, ça va très vite dans la tête d’un enfant. Voilà que naissent les premiers sentiments de culpabilité. Les enfants ont facilement l’impression qu’ils ne sont pas à la hauteur, et s’ils ne sont pas aidés à être fiers d’eux, à s’assumer, cette culpabilité grandira.
D’ailleurs, n’oublions pas de quoi est fait le quotidien des petits. Il est bien trop souvent rythmé par l’apprentissage de ce qui est bien et mal et donc appuyé par les erreurs, les punitions, les fautes (chiche de changer ça ?).
Si vous réalisez que c’est un mécanisme dans lequel vous êtes depuis des années, depuis toujours, n’hésitez pas à voir un professionnel. Si ce sentiment de culpabilité ne vient pas d’aujourd’hui, si au contraire c’est quelque chose qui est ancré en vous depuis bien longtemps, il me semble impératif que vous en parliez. Votre conscience vous suggère de régler une faille en vous, libérez-vous !
Je culpabilise tout le temps, car j’ai la trouille de ne pas être à la hauteur
Vous culpabilisez, vous vous flagellez parce que vous avez peur que l’autre vous en veuille. En vous excusant à tout bout de champ, vous cherchez à prouver que vous faites du mieux que vous pouvez. Pourtant, tout ce que vous faites est de donner aux autres une bonne raison de vous trouver coupable. Vous vous victimisez. Et vous donnez le bâton pour vous battre.
Mais est-ce que quelqu’un vous a fait une remarque ? Avez-vous été accusé de ne pas être à la hauteur ? Ou bien est-ce selon vous que vous ne faites jamais assez bien ?
Attention parce que’à force de demander pardon à tout bout de champ, on finit par créer quelque chose qui n’existait pas à la base.
Vous vous rabaissez et vous donner l’opportunité aux autres de vous regarder d’en haut. Redressez-vous ! Cessez de vous effacer de la sorte. N’agissez plus comme si vos envies ne comptaient pas, comme si vous aviez osé commettre l’erreur de faire passer vos besoins avant ceux d’autres.
C’est vous d’abord.
Je culpabilise pour tout, parce que je me pense surpuissant.e ?
Je vais oser quelque chose… Mais cette culpabilité trop pesante, ne reviendrait-elle pas à nous donner l’impression d’être d’une (trop) grande importance ? Est-ce que se sentir coupable sans cesse ne traduirait pas le désir profond d’être surpuissant. Une envie cachée que les gens dépendent de nous ?
Pensez-y… à force de s’endosser la responsabilité du bien-être de tout le monde, on en finirait par penser que ce bonheur dépend de nous ?
À méditer, vous ne trouvez pas ?
Je culpabilise à propose de tout, mais ça vient des autres
Ah, ceux qui ont la faculté de faire culpabiliser les autres et qui en joue ! C’est tellement facile. Une petite phrase qui n’a l’air de rien comme ça, placée au bon moment, suffit amplement.
Alors, lorsque vous vous surprenez à vous en vouloir pour tout, tout le temps, plus que d’habitude, regardez en vous, certes, mais ouvrez bien l’œil sur ceux qui vous entourent aussi. Même si c’est parfois inconscient, des personnes manipulatrices qui font culpabiliser les autres pour des sentiments qui ne leur appartiennent pas, il y en a à tous les coins de rues !
Éloignez-vous des personnes toxiques qui remettent sur VOS épaules LEURS frustrations, LEURS malheurs. Sachez reconnaître la culpabilité qui ne vous appartient pas.
Que faire pour arrêter de culpabiliser pour tout ?
Identifier la source de notre culpabilité et avoir une conversation avec elle
D’abord, pour arrêter de se sentir coupable sans cesse, il est essentiel de comprendre d’où vient ce sentiment de culpabilité. Comment ça se fait que vous vous flagellez pour tout ?
Imaginons, par exemple, que vous êtes une jeune maman. Vous êtes retournée travailler, le papa aussi et bébé est à la crèche. Tout va bien. Tout va bien, pourtant vous passez votre temps à vous excuser. Vous demandez pardon de devoir rester au travail jusque 17 h, exceptionnellement, aujourd’hui. Vous êtes désolée lorsqu’il n’y a plus de langes propres, ou quand vous allez un verre avec une amie.
Est-ce que quelqu’un vous a fait comprendre que vous n’étiez pas assez disponible ? Ou est-ce que l’envie de tout faire bien et d’être partout à la fois vous pousse à être trop critique envers vous-même ? Pensez-vous que votre bébé se sent délaissé ? Ou est-ce la pression de la société qui suggère que la place d’une mère est avec son enfant qui pèse trop lourd ?
Lorsque vous sentez naître un sentiment de culpabilité, parlez avec lui. Posez lui plein de questions et tentez d’y voir clair. C’est la première étape pour parvenir à apprivoiser ce tourment.
Prendre du recul
Cette décision avec laquelle vous ne parvenez pas à faire la paix parce que vous avez trop peur qu’on ne vous aime plus, vaut-elle vraiment la peine de vous prendrez la tête comme ça ?
L’envie d’aller boire un verre, le besoin de rester chez vous plutôt que d’aller à un anniversaire, la nécessité de rester plus longtemps au travail de temps en temps… est-ce bien grave tout cela ? Comparé au reste de vos journées, à tout ce que vous faites de bien, y a-t-il vraiment matière à vous flageller ?
Prenons du recul et comprenons bien quelque chose : ce n’est pas grave de ne pas vous rendre à une soirée à laquelle vous aviez prévu d’aller. C’est votre décision. Et votre bien-être dépend de vos décisions. Alors si la personne que vous avez annulée vous en veut et tente de vous faire culpabiliser, il y a deux options : soit ce n’est pas la première fois et il est temps de lui dire ciao, soit vous expliquerez votre décision le lendemain et il y a fort à parier que votre ami comprendra.
Pour prendre d’avantage de recul, lorsque vous culpabilisez de ne pas faire quelque chose, par exemple, faites donc la liste de toutes ces autres choses que vous accomplissez chaque jour. Alors, ça va mieux ?
Assumer ses choix afin de ne plus les remettre en question tout le temps !
C’est très important (lorsque nous sommes sûrs que nous n’avons pas de bonnes raisons de nous sentir coupables) d’assumer nos décisions. De les regarder, de les comprendre et de les vivre à fond. Parce que le risque lorsqu’on culpabilise tout le temps, c’est de ne plus jamais profiter du moment présent.
Vous prévenez que vous ne viendrez finalement pas à un anniversaire parce que vous êtes épuisé. e. s ? Il faut assumer cette décision. Elle est tout à fait recevable. Si vous vous flagellez et que vous ne faites pas la paix avec votre envie de vous reposer chez vous, vous ne passerez pas un bon moment et vous serez incapables de vous détendre. Alors, à quoi bon ?
Vous laissez votre bébé et votre conjoit. e à la maison parce que vous voulez passer la soirée avec des ami. e. s ? Assumez ! Votre besoin de passer du temps avec d’autres personnes est plus que compréhensible. C’est sain et c’est votre droit.
Faire la paix
Enfin, pour arrêter de culpabiliser pour tout, tout le temps, il est essentiel de faire la PAIX. Pardonnez-vous lorsque vous faites une erreur et demandez pardon lorsque vous avez causé du tort. Nul n’est parfait et vous ne l’êtes pas non plus. C’est la vie.
Aussi, rappelez-vous d’une chose : on ne peut pas plaire à tout le monde. C’est impossible et même en vous acharnant pour vous faire aimer de tous, désolée de vous décevoir, mais ça n’arrivera jamais. Il est temps d’accepter que parfois une de nos opinions, de nos envies, puisse ne pas plaire à quelqu’un. Faites la PAIX ! Ce n’est pas la fin du monde.
Et, surtout, être un peu égoïste, faire passer son bonheur avant les autres, c’est aussi comme ça qu’on apprend à être heureux.
Brigitte André, toujours avec Passion.
Si vous êtes à un moment de vie où vous souhaitez
utiliser au mieux votre potentiel personnel
ça commence toujours par la capacité à mettre de l’équilibre dans votre vie
Puissiez-vous être capable d’explorer votre vie dans sa totalité, avec un maximum de joie et de vigueur. Pour cela, plus que tout, il vous faut de l’équilibre.- Sadhguru
Tout ce qu'il faut pour traverser les périodes de transition
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