Reconversion professionnelle, comment vaincre la peur du ridicule ?

J’ai constaté, tout au long de ma carrière, que pour se lancer dans l’aventure de la reconversion professionnelle, il est essentiel d’avoir les outils pour vaincre la peur du ridicule. Oui, cette trouille qu’on se moque de nous, qu’on nous critique, qu’on nous juge. Décider de changer de carrière, c’est prendre la décision d’être soi. S’écouter, oser regarder de plus près ce qui nous anime vraiment, devenir une autre personne, exercer le job de nos rêves… Des projets excitants, mais légèrement effrayants, on est d’accord. Alors, quand le regard des autres nous est beaucoup trop pesant, comment faire pour oser un changement de vie ? Reconversion professionnelle, comment vaincre la peur du ridicule pour, enfin, réaliser nos ambitieux projets ? C’est parti !

Reconversion professionnelle et peur du ridicule, comment ça ?

Critique, jugement, honte, la peur du ridicule revient dans la majorité des discours de ceux qui peinent à concrétiser un rêve professionnel. Et quand je dis « peinent à concrétiser », je devrais plutôt utiliser le verbe « oser ». Oser concrétiser un rêve, oser se lancer. C’est ce qui m’a poussé très tôt à lancer le programme bien connu LE TRAJET qui a déjà aidé plus de 25.000 personnes à oser : oser d’abord se révéler à soi-même ce qui est notre vraie nature, nos vraies envies tant au niveau de la vie personnelle que professionnel

La peur du ridicule, l’une des premières craintes en reconversion professionnelle

De façon assez naturelle, lorsqu’on décide de changer de vie, entre en jeu tout un tas de questions angoissantes. « Qu’en dira-t-on ? » « Est-ce qu’on va se moquer de moi si je n’y arrive pas ? » « Suis-je à la hauteur de mon projet ? ». Ce qu’on entend dans ces insécurités, c’est le poids du regard des autres. La peur d’être moqué crée des blocages, des freins, des obstacles. La crainte d’avoir l’air ridicule prend alors le pas sur les ambitions, jusqu’à ce qu’elles soient complètement enfouies en nous, puis tout à fait oubliées. Vous l’avez deviné, (trop) nombreux sont les projets personnels et professionnels qui n’ont pas vu le jour à cause de cette fichue peur du ridicule, la katagélophobie…

Alors, attention ! Craindre d’être moqué, critiqué, rejeté est humain, bien sûr. Les peurs ont un rôle de protection, on en a besoin pour s’adapter à notre environnement et ne pas faire n’importe quoi. Mais ces peurs ne peuvent en aucun cas être handicapantes et freiner l’épanouissement personnel. On est là pour apprendre à être heureux, non ? Sans oser être qui l’on est vraiment, c’est tout bonnement impossible de trouver paix et bonheur. Et, la peur du ridicule nuit au naturel, au spontané, à l’authentique. Pour se protéger, on choisit alors de porter un masque et de taire nos petites voix intérieures.

Le confort du moule, là où personne n’est ridicule

Aujourd’hui, l’entrepreneuriat ne se compose quasiment que de personnes qui, en début de trajet professionnel, avaient fait le choix (conscient ou inconscient) d’entrer dans le moule. Puis, un jour, ça en était trop et ils ont tout envoyé valser. C’est certain qu’il leur a fallu bien du courage pour annoncer à leurs employeurs et à leurs proches que « Je n’en peux plus du marketing, je veux devenir pâtissier » ou dans l’autre sens « Je veux faire du marketing, la pâtisserie pour moi c’est fini ».

Sauf que, comme évoqué plus haut, ceux qui sont trop dans l’attente de l’approbation des autres peuvent aller jusqu’à renoncer à qui ils sont. Ils se cantonnent alors à un rôle auquel ils pensent devoir rester attacher toute leur vie, pour être sûrs de ne faire aucune vague. Dans le moule, personne ne nous regarde parce qu’on ne sort pas du lot. On n’y brandit pas fièrement nos révolutions, nos projets un peu loufoques, notre audace. On ne prend pas le risque d’être jugé. Le moule, c’est la célèbre zone de confort. Pratique pour ceux qui ne jouissent que de très peu d’estime d’eux-mêmes. Pratique, certes, mais un peu boring, vous ne trouvez pas ?

Trop de porteurs de projet, aussi ambitieux soient-ils, font le choix de taire leur rêve ou d’abandonner en cours de route. En effet, la reconversion professionnelle étant un long chemin, ils s’y trouvent plusieurs moments clés. Alors, dès qu’il faut faire un pas de plus, la peur du ridicule reprend le dessus. Pourtant, la reconversion professionnelle est également du ressort de l’effet domino. L’importance de nos croyances, de nos habitudes et le grand rêve en bout de chaînes.

Le manque de confiance en soi, au cœur de tellement de maux

La peur du ridicule et du jugement des autres résultent généralement d’un gros manque de confiance en soi, qu’on soit en pleine reconversion professionnelle ou non. Ce manque de confiance pousse à renoncer à nos valeurs, nos ambitions, nos convictions… Et quel gâchis ! L’esprit trop brouillé par ce qu’on pense que les gens pensent de nous (vous m’avez suivie ?), il devient quasiment impossible de s’autoriser à devenir soi, à être authentique.

Pensez un peu à cette personne dans votre entourage qui s’en fiche pas mal du qu’en-dira-t-on. N’a-t-elle pas l’air légère et bien dans ses baskets ? Surtout, ne renvoie-t-elle pas une image d’elle-même unique et originale ? Elle ose, elle est audacieuse. He bien, je vous connais un petit peu et je sais que vous pensez qu’elle a de lance parce qu’elle est brillante et qu’elle réussit ce qu’elle entreprend. Mais je vous pose la question : est-ce qu’en fait ce n’est pas tout simplement qu’elle entreprend parce qu’elle n’a pas peur de faire parler d’elle ?

Laissez-vous inspirer par Merlès qui tout quitté pour devenir bergère !

Alors, comment faire pour vaincre la peur du ridicule quand on aspire à une reconversion professionnelle ?

Reconversion professionnelle et changement de vie , comment vaincre la peur du ridicule ?

Vous envisagez sérieusement de vous reconvertir professionnellement et, si vous lisez mes mots aujourd’hui, c’est parce que la peur du ridicule vous glace, vous angoisse et vous immobilise. Laissez-moi vous donner quelques clés pour vaincre votre phobie de la critique et oser vous réaliser pleinement.

Se rappeler et se répéter en boucle ce que, finalement, tout le monde sait

Voici 8 vérités auxquelles vous croyez certainement, mais que vous avez du mal à vous approprier aujourd’hui. Elles n’ont pourtant jamais été aussi pertinentes. Répétez-les en boucle.

  • La meilleure façon de se planter, c’est de ne pas essayer.
  • Il fait bon vivre hors de sa zone de confort.
  • Le ridicule ne tue pas.
  • Avoir des projets et des rêves n’est pas donné à tout le monde, soyez fier de vous !
  • Ceux qui vous critiquent sont médisants, car ils sont jaloux. Point final.
  • Il est plus productif de se concentrer sur ce qui doit être fait que sur ce que vous désirez parfait.
  • Ceux qui critiquent les autres ont un problème d’estime d’eux-mêmes. Ne les laissez pas vous contaminer.
  • Les autres sont souvent bien plus indulgents que ce qu’on ne l’imagine !
  • D’ailleurs, vous pensez qu’ils sont entrain de parler en mal de votre projet de reconversion professionnelle, alors qu’ils sont bien trop occupés par leurs propres névroses.
  • Vous ne pourrez jamais plaire à tout le monde, alors commencez par vous plaire à vous-même !

Cultiver la pensée positive pour vaincre la peur du ridicule en période de reconversion professionnelle

Les sentiments tels que la colère, la jalousie ou la peur ont pour rôle de nous faire grandir. Ils sont donc utiles à notre développement et intéressent notre cerveau de très près. C’est pour ça que les pensées négatives prennent facilement toute la place dans notre tête. C’est aussi pour ça qu’il est essentiel de cultiver la pensée positive et de combattre les certitudes qui ne nous rendent pas service.

En fait, quand la peur du ridicule n’est pas la conséquence d’un traumatisme, elle est surtout le résultat de pensées, de croyances et de phrases négatives que l’on a à notre égard. On ne fait pas suffisamment attention aux mots qu’on utilise, alors qu’ils ont un impact fort sur l’image que nous avons de nous-mêmes.

Et si on cultivait la pensée positive pour vaincre la peur du ridicule (en période de reconversion professionnelle ou pas d’ailleurs) ? Alors, au lieu de dire « Je ne serai jamais à la hauteur ! », essayons plutôt « Avec du travail et de la patience, j’y arriverai ».

À la place de « C’est ridicule de se lancer dans une reconversion professionnelle à 55 ans ! », exclamons-nous plutôt « Comme je suis fier de vouloir m’offrir une deuxième carrière ! ».

Votre attention, s’il vous plaît : il ne suffit pas de le dire une fois, aujourd’hui, à voix haute. Il s’agit de les ressortir à chaque fois que vos croyances négatives refont surface.

Prendre soin de ses peurs

Un peu plus tôt dans l’article, je vous expliquais brièvement que la peur est un sentiment finalement assez utile, qui permet de nous protéger. Elle s’enclenche lorsque nous nous retrouvons face à des situations inconnues pour nous prévenir de potentiels dangers. Grâce à la peur, nous pouvons nous adapter, anticiper, rester en vie. Pourtant, beaucoup trop de peurs sont des peurs d’anticipation, qui seraient alors également infondées. On projette et on craint ce qui pourrait arriver de pire, même si ce qu’on s’imagine n’aura probablement pas lieu. Pour citer celle qui est au cœur de notre sujet du jour, la peur du ridicule nous immobilise pour nous protéger d’éventuels critiques, jugements ou moqueries.

Alors, comment vaincre la peur du ridicule afin d’arriver, fièrement, au bout de votre reconversion professionnelle ? En la regardant bien en face, en en prenant soin. J’entends souvent le conseil de ne pas écouter ses peurs… Au contraire ! Parler avec elles vous permettra de les maîtriser. Penchez-vous sur vos peurs et décortiquez-les. Cherchez à savoir à quel point elles sont fondées. Trouvez des moyens de l’apaiser en apprenant la méditation, par exemple. Prenez l’habitude de répondre à vos peurs, de les remercier d’être là.

Appliquer la technique du « et si ? »

La technique du « Et si ? » est une technique assez simple qui permet de mettre en lumière certains de vos blocages. Imaginez. Vous vous réveillez demain matin et vous vous sentez changé. Quelque chose en vous est apaisé, vous êtes léger, vous ne ressentez aucune peur. Vous vous sentez invincible et ce que les gens pensent de vous ne vous importe pas. Vous avez l’énergie, la confiance et la motivation pour vous lancer. La reconversion professionnelle n’éveille en vous aucune crainte, aucune peur du ridicule.

  • Maintenant, répondez à ces quelques questions :
  • Qu’allez-vous faire demain ?
  • Qu’êtes-vous prêt à entreprendre ce mois-ci ? Cette année ?
  • En quoi consiste votre projet ?
  • Que vous manque-t-il pour concrétiser ce rêve ?
  • Quelles solutions s’offrent à vous ?
  • En consiste la prochaine étape ?

À partir de vos réponses, élaborez un plan, fixez-vous des objectifs et tenez-vous-y ! Alors, que ferait la personne que vous aimeriez être ?

Se faire accompagner

La peur du ridicule est une vraie phobie. Si elle vous est handicapante, sur le chemin de la reconversion professionnelle, alors faites-vous accompagner ! Les nœuds, les phobies, les traumatismes se travaillent et il est possible d’en guérir. Si vous aspirez à une reconversion professionnelle, n’hésitez pas à vous tourner vers un coach qui saura vous accompagner et vous donner les outils nécessaires au succès de votre projet. Il s’agit de retrouver de l’ancrage dans votre vie, en privilégiant ce qui compte vraiment pour vous. J’ai créé la méthode des Sphères dans ce but-là, exactement. Pour vous accompagner dans votre reconversion et pour vous aider à vous concentrer sur les croyances qui vous portent. Le développement personnel et professionnel ont pour but de vous donner les clés pour vous épanouir, dénouer vos nœuds, de vous aligner avec qui vous êtes vraiment.

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