Dans le LE TRAJET®, l’étape 3 consiste à identifier les critiques « que l’on pense » que l’on aura des autres lorsque l’on démarre son projet.

C’est un exercice simple, car il permet dans un premier temps de mettre sur papier ces critiques.
Cet exercice tend aussi à mettre en évidence que ces critiques, nous nous les faisons d’abord à nous. Comme par hasard, nous allons entendre les critiques avec lesquelles nous sommes « d’accord ».
Si l’on vous dit « que l’on ne vous sent pas assez préparé pour défendre ce sujet », et que vous pensez dans votre for intérieur que vous n’êtes pas assez préparé, cette critique va vous atteindre.
Les critiques que nous prenons de l’extérieur sont celles qui vivent déjà en nous.

Une des participantes du TRAJET ® en ligne nous écrivait « c’est fou ce que l’on peut être dur avec soi »

Oui on se flagelle en permanence de ne pas être ceci, d’être trop cela, de ne pas encore avoir ceci, d’avoir trop de cela (des chaussures pour les femmes ;-)), ne pas être capable de faire ceci, ou de faire trop souvent cela….

Nous avons une « radio critique » intérieure allumée en permanence et sur un volume maximum.

Vous la connaissez cette voix qui dit « tu n’es pas assez… » (mince, intelligent, vive d’esprit, belle, sportif,…je vous laisse compléter). 
Mais aussi, « ce n’est pas bien de penser cela des gens », « ce n’est par normal de ne pas être aussi rapide que les autres », « c’est de ta faute si tu n’es pas engagé ».

Vous n’en avez pas marre de penser que vous devez être dans tous les standards de perfection ?

Dans notre éducation nous avons été bercés par ces messages « bienveillants » :

  • Qui n’avance pas recule,
  • Ne te repose pas sur tes lauriers,
  • Reste humble devant la réussite,
  • Ce que tu as aujourd’hui, tu peux le perdre demain,
  • La réussite se vit en silence, pense à tous ceux qui n’ont pas de chance…

Mais alors où a-t-on appris à s’aimer finalement ?

C’est comme si on n’avait pas le droit de s’aimer sous peine de stagner. 
Je constate plutôt que c’est parce qu’on ne s’aime pas que l’on stage.

De l’humilité en question

J’aime bien titiller le mot « humilité » et pour mieux comprendre les mots je retourne toujours voir leur étymologie.
Il est composé de humilitas dérivé de humus, signifiant « terre ». Et à l’origine, il est considéré comme un trait de caractère d’une personne qui se voit de manière réaliste.

Où a-t-on appris qu’être réaliste envers soi c’est se définir avec ses faiblesses. Quelqu’un qui parle de lui en termes positifs n’est pas imbu de sa personne ! Mais bien sûr, d’est de ça dont nous avons peur ! D’être considéré comme quelqu’un qui a un   « ego sur-dimensionné ».
Il y a une marche tout de même entre le fait d’oser exprimer ce que l’on est, ce que l’on est capable de faire et être orgueilleux, égocentrique, narcissique !

Nous naissons rarement « humble ». C’est quelque chose qui s’apprend avec le temps, l’expérience, le vécu personnel.
C’est avec une maturité affective, relationnelle, spirituelle que l’on prend conscience de qui l’on est réellement, de la place qu’on occupe et surtout qu’on ose l’exprimer « en toute tranquillité ».

Lâchez le fouet et consolidez votre socle d’estime de vous. 
Osez reconnaître des qualités qui sont « vôtres » et que vous décidez une fois pour toutes de ne plus remettre en question.
OUI ! Vous avez bien entendu « PLUS JAMAIS ».

Développez votre socle d’estime de vous

Cela veut dire, bien sûr, d’être capable d’entendre les critiques, mais de les considérer comme une « nuance » à apporter.

Je vous donne un exemple.

Imaginez que vous vous reconnaissez être quelqu’un très à l’écoute de l’autre.
Parfait.

C’est une de vos qualités, vous décidez une fois pour toutes de ne pas la remettre en question.
Il se peut cependant qu’un jour, une personne vous dise « c’est désagréable j’ai l’impression que tu ne m’écoutes pas ».

Alors que va-t-il se passer pour vous ?

  1. Si vous n’avez pas décidé de reconnaître cette qualité comme la vôtre de toute évidence,  il suffit de cette simple critique pour que vous remettiez tout en question. Le genre de critique que vous prenez en pleine face et joue sur votre image de vous-même.
    Et à ce rythme-là, il y a un moment où vous ne saurez plus qui vous êtes.
  2. Par contre, si vous reconnaissez que cela fait partie de vos qualités intrinsèques, et qu’une personne vous dit « c’est désagréable j’ai l’impression que tu ne m’écoutes pas », vous pouvez accepter qu’il s’agisse là d’un feed-back à nuancer.
    • Vous pouvez accepter par exemple, que quand vous êtes stressé, vous écoutiez moins bien.
    • Ou que cette personne qui se plaint de tout, est négative,  critique tout le monde; oui, c’est vrai, vous n’avez pas envie de l’écouter.
    • Ou encore, qu’après avoir écouté une conférence pendant 4 heures vous n’avez plus la disposition d’esprit pour écouter.
  3. Et là vous avez la liberté de décider ce que vous allez en faire :
    • Avez-vous envie d’apprendre à écouter même quand vous êtes stressé ou pas ?
    • Avez-vous envie d’apprendre à écouter de la même manière les personnes négatives ou pas ?
    • Avez-vous envie de développer votre capacité de concentration et d’écoute pour être disponible, quelles que soient les circonstances ?

Vous êtes libres de choisir les compétences personnelles que vous développez.

Brigitte André, toujours avec Passion.

Devenez qui vous êtes

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